Natalia - 05:08pm Mar 2, 2006 (#1 of 6)

Hello everyone,

I seem to be somewhat confused. For Word Associations, under neighbor/voisin, I noticed a huge difference in American/French perspecives. It seems to me that while most Americans view their neighbors as good friends or even almost part of the family, the typical French relationship with their neighbors is that of mere acquaintances. If I recall correctly, words like "indifference" and "connaisances" were used frequently to describe neighbors. However, under the sentence completion section, many French students said "un ami" or even "quelqu'un qui invite souvent ses voisins chez lui ou passe chez ses voisins." This doesn't seem to coincide with the word associations, so I was just wondering if befriending your neighbor is only seen in certain places or if the whole "acquaintance" relationship is most common in France.

Natalia


Alban - 05:59pm Mar 2, 2006 (#2 of 6)

Pour répondre un peu à ta question, pour moi les relations qu'on a avec un voisin sont d'abord neutres. Il est rare qu'en France, on soit super ouvert à ses voisins dès le début. Personnelement j'ai toujours vécu dans des immeubles et la plupart des realtions que j'avais avec mes voisins se résumaient à "bonjour-bonsoir" quand je les croisais dans l'escalier, en revanche mes parents parlaient un peu avec eux, ils venaient parfois prendre l'apérétif à la maison, on pouvait leur demander un service de temps en temps, mais guère plus. En France, on recherchera plus ses amis au travail ou comme des relations dautres amis.

A l'X par contre , on a en général tous des très bons rapports avec nos voisins: de là je me pose une question: ne pouvons nous être ami avec notre voisin que parceque ce dernier appartient à une même catégorie socio-professionnelle (peut-être que cette question ne se pose pas que pour les voisins)? J'ai l'impression que dans l'image classique des pavillions des banlieues résidentiels américaines, tout le monde a le même niveau de vie, et il n'y a pas de différenciation, ce qui faciliterait l'échange; alors il est vrai qu'en france il existe des quartiers plus ou moins aisés que d'autres mais j'ai l'impression que le brassage social est plus important, et les relations donc moins faciles. Mais mon point de vue n'est que celui d'un parisien, qui a toujours vécu à Paris. Comment celà se passe-t-il aux USA, y a-t-il une différence entre villes, banlieues et province?


Adriana - 09:17pm Mar 2, 2006 (#3 of 6)

Alban, To anwer your questions, I think the relationship you have with your nighbors is very different depending on whether you live in a big city or a small town. I think close relationships with neighbors are more common in small towns, where it is easier to get to know the people who live in the area. Also, towns have more of a "family" atmosphere, where as cities are mostly invaded by young professionals. I don't know if maybe it's the same in France?


Brock - 09:13am Mar 3, 2006 (#4 of 6)

To address Alban's question and Adriana's response, I think that in the US ones relationship with their neighbors is more a function of relative permanence of the situation rather than the actual location. In cities people move around a lot, especially the young professionals who are upwardly mobile. In this instance there is little motivation to get to know your neighbors, since they will probably change in a couple of months anyway. I did my undergrad in a small town, and you saw this exact same behavior. None of the locals wanted to get to know the students because they would be gone in a few years. By contrast, in Anchorage, a relatively large city, people were very neighborly. This is probably because not many young urban professionals move to Alaska and the population of the city is rather stationary (Also, there is not anywhere else to live for several hundred miles... another reason people stay put.) Over all, I have to agree, your experience with your neighbors varies drastically depending on where you live, and in large cities, or large universities, it tends to be rather anonymous.


Ana - 06:32pm Mar 5, 2006 (#5 of 6)

Je me demande s’il n’y a pas aussi une différence culture appart la différence entre une grande et une petite ville. Je viens d’une petite ville et même si mes parents sont amis avec les voisins ce n’est pas le cas pour moi, à part 2-3 personnes. J’ai l’impression que en France on ne communique beaucoup avec ses voisins et chaqu’un cultive son jardin. Selon moi le fait que les vacances sont pour presque tout le monde en aout et que on ne reste pas d’habitude chez soi empêche une forte communion avec les voisins, mais comme disais Alban c’est peut être aussi question de position sociale.

L’image que j’ai des petites villes aux Etats-Unis est que toute le monde te demande comment tu vas et tu connais toute le monde, mais en France j’ai l’impression que tu ne dépasses pas le « Bonjour » que avec peu de gens.


Gael - 08:29pm Mar 5, 2006 (#6 of 6)

Bpn , je suis désolé je devais faire l'analyse de ce sujet mais je n'ai pas eu le temps avan ce week end , et chez moi je n'ai pas réussi à me connecter aus serveur du MIT.

Effectivement les Americains semblent voir en leur voisin un ami de façon assez générale. Chez les français on voit plutot un pôle aimable, amicale ( ce qui, pour moi en tout cas ne veux pas dire amis exactement mais plutôt quelqu'un de sympathique ). Quelqu'un qui s'interesse à soi, qui peux nous aider, surveiller notre maison mais n'est pas pour autant un ami. On remarque d'ailleurs un gros pôle qui correspond à l'idée que le voisin ne s'immise pas trop dans notre vie, qu'il respect notre vie privée. On retrouve aussi ce pole chez les Americains mais il est moins important.

Nos deux pays voient par contre leur voisin comme quelqu'un qui nous aide et quelqu'un de courtoi.

Bon, pour parler de mon experience personnel, je vie dans un village de 700 habitants, mes voisins directs je dois dire que je ne les connais pas réelmeent et que ce ne sont absolument pas des amis , même si j'ai avec eux des relations plutôt positives ( ce qui ne m'empeche pas de penser que l'un d'eux est un vrai ***).

Moi ce que je pense, c'est que on choisit un ami sur des critères très personnel et plus ou moins drastique. C'est avec quelqu'un avec qui on va partager certaines valeusr, certaines passion, quelqu'un dont on aime le comportement , avec qui on s'entend très bien et en qui on peut avoir confiance. Hors le voisin nous est "imposé" par le hasard de la vie, et ne correspond à priori en rien, en ce que je définis comme amis. La seule chose qui nous rapproche c'est la proximité géographique , donc pour moi il est absurde de vouloir voir en notre voisin un ami ( de façon générale ). Bien sûr, je vais cherhcher à avoir les meilleurs relation avec lui mais je ne vais pas forcement chercher à être son amis. Dans le meilleur des cas, on tombe sur quelquu'un de bien et l'on devient son ami, mais pour moi cela releve du hasard de tomber sur quelqu'un qu'on apprécie.