Ana - 02:02pm Feb 27, 2006 (#1 of 7)

Dans l’acception mondiale une condition nécessaire pour être un bon parent il faut aimer son fis / sa fille. L’écoute est aussi importante, mais aux Etats-Unis il y a j’ai l’impression qu’on insiste plus sur l’équilibre entre la discipline, la patience et l’encouragement (allowing exploration), donc la sante mentale et physique. Par contre en France la discipline ne rentre pas dans le contrat d’être parent. L’indépendance est gagne par la raison, donc le parent est regarde plus comme un responsable des défauts des enfants. Cette vision de chose je ne la partage pas, mais c’est quelle que chose de culturel en France d’essayer de ce libérer d’une certaine façon de ses parents. Etre indépendant signifie faire ses propres choix sans des contraintes imposé par ses parents, ce qui fait que le parent doit se justifier pour ses choix et se remettre en cause. Je pense qu’il y a aussi une différence fondamentale dans le fait qu’en France les parents ne se sacrifient pas pour leurs enfants et leurs accorde une autre type d’indépendance qu’en Roumanie (par exemple). Je suis bien consciente que ce n’ai pas le cas de toute le monde mais je pense que c’est vrais de manière générale. Je vais conclure par un exemple plus personnel et par une question. La première fois que j’étais venue ne France j’ai été étonné à entendre un français dire qu’il rentre chez ses parents parce que pour moi chez mes parents c’est chez moi. Je me demande donc comment vous pense votre relation, si c’est plus affectif ou plus d’indépendance. Ana


Alban - 05:45am Feb 28, 2006 (#2 of 7)

Pour compléter rapidement ton post, je tiens à dire que cette mentalité des parents qui laissent leurs enfants faire ce qu'ils veulent et après ils assument les conséquences, provient un peu d'une mentalité de mai 68 (moment d'une révolte étudiante en France) avec le fameux "Il est interdit d'interdire", et donc ces parents qui ont réclamé à corps et à cris leur liberté d'action, la laissent totalement à leurs enfants, avec parfois des conséquences facheuses. Celà vient d'une sorte de relecture moderne de Rousseau, qui considérait que les enfants devaient être des autodidactes; le but est donc de montrer des choses aux enfants sans les concepts qui se cachent derrière, et après ils doivent se débrouiller avec: parfois (souvent???) ça passe et parfois ça casse. De plus pour nous il y a une certaine fierté à être indépendant de ses parents, il est plus gratifiant d'avoir un appart, un salaire que de "dépendre" de ses parents.


BEN - 03:57pm Feb 28, 2006 (#3 of 7)

Je suis né et élevé au Maroc. Je viens d'un milieu beaucoup plus différent, un milieu oriental où le protection est prépondérante. J'avais la chance d'avoir deux parents professeurs qui se permettaient souvent de laisser libre cours à la curiosité de leur enfant, mais quand je regardais autour de moi, on est loin du modèle pédagogique de Rousseau. Je me sens beaucoup plus proche des réponses des étudiants du MIT, je conçois la mission des parents comme un savant dosage entre protection & "laisser vivre", comment l'a joliment dit l'un de mes camarades.

Je pense que le conflit des générations est plus marqué en France qu'en US. Il n'est pas courant d'entendre un français âgé de 21 ans de parler de ses parents comme ses anciens protecteurs envers lesquels il est redevant. Par contre, le contraire ressort d'une façon plus fréquente des réponses des MIT. Je suppose que cette reconnaissance est encore poussée plus loin dans les sociétés asiatiques, surtout au Japon. J'ai envie de savoir comment vous concevez le conflit des générations ( the generation gap) aux Etats Unis?


Kathryn - 12:51am Mar 3, 2006 (#4 of 7)

Ben - to address your question about why MIT responses were more geared toward parents being the "protectors": I took the phrase "a good parent" to be more about what makes a good parent towards a child, as in someone who is still a minor, under their parents "control". While I can't speak for all of us, the other sentence completion "a well behaved child" made me think more along those lines, so maybe that accounts for why our responses seeemed like we describe our parents as protectors. For me, I am very close to my parents, and see them more as friends than guardians. Now everyone's relationship with their parents is completely different, and in the US I have seen so many diverse parent-"kid" ("kid" meaning college-age person here) relationships that there is no way to sum it up or define overall how we see the generation gap. I would think that there would be as much difference among college-age kids' relationships with their parents in France, but maybe not?

A comment on the responses from MIT students: when the gender of a parent was specified (eg the response did not say "he/she" or "their"), students specified it, on every occasion, to be male. Maybe I'm biased because I'm female, but I think a motherly figure is more associated with the word "parent" than a father. Thoughts/comments?


BEN - 03:23am Mar 3, 2006 (#5 of 7)

C'est vrai que dans certaines réponses coté MIT, on se réfère aux parents par "his" (4 fois sur 17). Mais la majorité ont pris soin d'écrire "his/she", ou "their" . Je ne pense pas que l'on puisse faire quelque exrapolation à partir de cela.

En ce qui cencerne la relation entre jeunes & parents, je me demande si, à MIT, les étudiants sont financièrement indépendants de leurs foyers? Ici à POlytechnique, chacun a un salaire (solde ou bourse) qui couvre tous nos besoins, je pense que cela explique partiellement pourquoi on se sent plus dépendants et distants voire critiques de nos parents.


Ashley - 08:28pm Mar 5, 2006 (#6 of 7)

An excellent question, Ben.

The majority of students at MIT are financially dependent on their parents. This is largely forced upon them by the high cost of education (budget for 9-month academic year = $44,600) and by the fact that a person's eligibility for all types of financial aid, including work-study, loans, and grants, is determined by the parents' income. The government determines how much they think the parents can contribute and the student is only eligible for loans and/or grants for the costs that exceed that amount.


Rebecca - 11:22pm Mar 5, 2006 (#7 of 7)

Ben, You asked about the generation gap between American children and their parents. For me, I do think there is a generation gap between me and my parents. However, it doesn't stop me from learning from my parents or from respecting them. I think it's important to understand that there is a generation gap, and try our best to look past it and try to understand each other.

-Becky