Clement - 09:31am Feb 20, 2006 (#1 of 7)

Message ecrit en binome avec Ariane.

On retrouve des deux cotes l'aspect purement pecunier des impots : 'money' revient 8 fois et 'argent' 4 fois. L'idee que les impots sont necessaires est aussi presente 2 fois des deux cotes. 'Socialisme' est aussi commun et montre que les impots permettent d'aider les plus demunis.

Les points negatifs dans les reponses US : 'evil, bad, anger' sont moins nombreux que du cote francais ou 'cher' revient 6 fois, ou sont cites 'contraintes', 'pertes', 'vol' et 'gaspillage'. On notera du cote US la presence de 'death', en reference evidente a la celebre phrase de B. Franklin, qui dit en substance qu'il y a deux choses inevitables : "Death and taxes".

Les points positifs communs montrent l'importance accordee a la redistribution de l'argent des riches vers les pauvres ('equality', 'redistribution' / 'peuple'). Les reponses francaises mettent d'autre part l'accent sur les consequences benefiques a un niveau plus global (entretien publique, infrastructures).

Quoi qu'il en soit, tout le monde est d'accord pour dire que ca fait ca de moins dans le porte monnaie et que le systeme est a ameliorer ('hassle', 'a ameliorer').


Lisa - 11:13pm Feb 22, 2006 (#2 of 7)

I noticed that the American students were a lot more similar in their responses than the French students- they all seemed to associate similar things with the words "taxes". Death and April appeared, which are purely American traditions/sayings- one along the lines of "There are only 2 things in life you can't avoid- death and taxes" and the other the fact that taxes are paid each year in April. I felt that overall, the French were more positive about taxes than we were (one French student used "to improve", but nobody mentioned that on the American side). They associated words like "necessary" and "constraint" but we used words like "necessary" "poor" "socialism". Do you find that in France there is more of a feeling of paying taxes not only because it is necessary but also because it is the right thing to do? That the money is being used for good causes, to improve the country, fight poverty, etc., or do you find that people have more negative feelings towards it (like I feel many do in the US).


Hashem - 11:32am Feb 23, 2006 (#3 of 7)

I agree with what's been said above. From the American side, people tend to view taxes with two words: April and death. As Lisa mentioned, April is when people pay income tax.

One big difference I noticed, however, is that on the American side people view taxes as an obligation, whereas on the French side, they look at it more like something necessary. I beleive this is to do with the fact that France has a more socialist base, that leans towards equality and helping out the poor. Whereas on the US side, capitalism is the prevailing way of life, and the common beleif is you get what you earn.

There was a lot of focus on the MIT answers regardign income tax. What are the income tax brackets in France like? How does the income tax percentage differ from the sales tax?


Gael - 12:02pm Feb 23, 2006 (#4 of 7)

Je pourrais pas trop te repondre sur la somme que reporésente les impôts. Je crois qu'une personne qui touche un salaire moyen va payer un mois de salaire d'impôts, mais je ne suis pas sûr. (impôts sur le revenu = income taxe ?) Le taux d'imposition depend des revenus et est bien sûr plus élévé plus tu as de revenus....

MAIS, il y a plein d'autre impôts et taxes à payer.J'ai l'impression que votre système est similaire au notre.

  • taxe valeur sur l'achat ( = sales tax ? ) ( 5,5% ou 19,5 ca depend des produits, si les autres pays européens vous intéressent :http://www.eic.ccip.fr/informations/tva/tva5.htm)
  • impôts locaux
  • impôts sur les grandes fortunes
  • taxes sur les automobiles
  • taxe d'habitation

    en 1976 il y a même eut un "impôt secheresse", sous prétexte d'une canicule.

    Il faut aussi prendre en compte les cotisations sociales qui ne sont pas réellement des impôts.

    Ensuite je pense que tu as raison, la France a longtemps été un pays avec de nombreux services publics nationaux et des entreprises nationales (mais ça change, ça change ...). C'est peut être pour ça que notre regard sur les impots est différent du votre sur ce point.


    Adriana - 10:21pm Feb 23, 2006 (#5 of 7)

    I thought it was interesting that French students wrote "chers", "exagerés", "trop" as words associated with taxes. So I looked up taxation percentages in both countries in forbes magazine: http://www.forbes.com/global/2004/0524/074chart2.html

    As of 2002, the overall tax burden (as a GDP percentage) was 44.2 in France and 28.5 in the US. With a 15% difference in taxation, I can now understand why words like "chers" and "exagerés" appeared in the French student responses but not in the American ones. Do you think this is the general feeling of all French citizens? Also, what benefits does this high taxation bring? Are many things subsidized by the government?


    Matthieu - 07:21am Feb 25, 2006 (#6 of 7)

    Salut Adriana.

    En ce qui concerne ta première question, je ne pense pas que tous les Français se plaignent du taux d'impôt mais que cela concerne essentiellement les classes aisées car, comme le taux d'imposition évolue en fonction des salaires, ce sont eux qui en payent le plus. Si je ne me trompe pas 50 % des Français ne paient pas d'impôts sur le revenu.

    Pour répondre à ta question sur les subventions étatiques en France, on peut en effet affirmer que l'Etat français subventionne énormément de choses.

    En plus des dépenses publiques habituelles (équipement, militaire, recherche...), l'Etat français fournit de nombreuses aides sociales (RMI : revenu minimum d'insertion, allocations diverses) qui se doivent d'être financées selon un principe de solidarité au sein de la population française.

    D'autre part, je ne sais pas si c'est le cas aux Etats-Unis, mais la France se distingue par un grand nombre de services publics (poste, écoles, santé...) où les personnes sont fonctionnaires donc payées par l'Etat. En ce qui concerne le système scolaire par exemple, celui-ci est gratuit jusqu'à l'obtention de noter baccalauréat puis, en fonction de nos choix respectifs (écoles privées ou publiques) peut se révéler payant mais cela n'atteint jamais les sommes astronomiques que vous pouvez débourser aux Etats-Unis. En outre, il est vraiment courant d'obtenir des bourses pour aider les plus démunis d'entre nous à poursuivre leurs études.

    De plus, nous possédons un système de retraite essentiellement basé sur la répartition et non comme vous la capitalisation : ce sont les jeunes ,qui travaillent, qui en cotisant permettent à l'Etat de fournir une retraite aux personnes retraitées. Ce système, qui nous pose actuellement un gros problème, est aussi à l'origine de ces écarts de taxation.

    Enfin, un partie non négligeable de ces taxes, directes ou indirectes, sert à financer les dépenses de santé car, contrairement aux USA, selon ce même principe de solidarité, nous ne considérons pas comme possible le fait qu'une personne puisse ne pas être soignée parce qu'elle ne possède pas l'argent nécessaire. De ce fait, il existe une "Sécurité Sociale" pour laquelle chacun doit cotiser en fonction de ses revenus pour permettre à tous d'en profiter.

    En gros, voilà. J'espère avoir été complet (les X, n'hésitez pas à me compléter sinon, voire me réfuter) et avoir répondu à ta question.


    Alban - 07:10pm Feb 25, 2006 (#7 of 7)

    je voulais juste ajouter que chez nous la plupart des bourses avant bac+5 (5 années après le baccalauréat) se fondent sur des critères sociaux et non sur des critères de réussite scolaire.

    De plus concernant la Sécurité Sociale, il a été instauré il y a peu un système de CMU (Couverture Médicale Universelle) qui permet aux moins riches d'aller gratuitement chez le medecin sans payer de cotisations.

    Mais il est vrai que le système étatique français est très interventionniste avec de très nombreuses aides (certains parleraient d'assistanat), et de plus en plus de services autrefois publics deviennent priver et ouvert à la concurrence (comme le téléphone, ou bientôt l'électricité)