Essai 3 (version révisée) 10/26/99

LA NOTION D'ORDRE

 

L'échange d'opinions sur les forums nous donne une occasion d'apprendre beaucoup de la culture française. Dans une certaine mesure, nous aussi apprenons quelquechose de nous-mêmes. Il faut ne pas généraliser, mais après les discussions avec les étudiants à l'INT, j'ai formé une perception de la culture française que je n'aurais pas à travers les livres. Elle va évoluer bien sur, mais je suis content que j'aie líoccasion de comprendre mieux les Français et leur culture.

En contraste à la vie des américains, la vie des français parait plus organisée. L'ordre est un aspect très important. Dans la vie personnelle, il me semble qu'il y a des catégories séparées des relations: la famille, les amis, les copains, les voisins, les connaissances, etc... et ils ne veulent pas mélanger les catégories différentes. En évidence, pour les français qui ont répondu, les voisins ne sont pas des amis juste parce qu'ils sont leurs voisins. Un ami est une personne qu'ils connaissent depuis longtemps et qui compte réellement pour eux. Selon eux, il faut avoir des affinitÈs vraies pour pouvoir parler d'ami. En contraste, les Américains sont plus prêts à qualifier quelqu'un d'un ami sans le connaitre très bien. Il n'y a pas beaucoup de distinction parmi les connaissances, les copains, et les amis. En fait, il y a deux catégories du coté américain: les connaissances et les amis. C'est vrai, il y a les bons amis et les mauvais amis, mais les deux sont amis malgré tout. De plus, une étudiante française a été surprise quand les étudiants américains ont dit que les membres de leurs familles sont aussi leurs amis. C'est très normal pour les Américains. En général, les Américains sont moins formels à propos de leurs relations.

L'ordre est évident dans la famille. Plusieurs jeunes américains veulent partir de la maison et commencer leur indépendance le plus vite possible. Les responsabilités des parents français ont plus de structure. Une personne a parlé de la notion qu'il y a trois types d'indépendance que les enfants obtiennent progressivement. Ce sont l'indépendance morale, l'indépendance financière, et enfin l'indépendance juridique. Si on se développe sous cette structure, on deviendrait plus prêt pour vivre seul au sein de la société. Les parents français ont les droits et les responsabilités d'éduquer les enfants. A travers les réactions à la situation dans laquelle la mère gifle son enfant, on trouve que la discipline est nécessaire. Mais les parents américains paraissent à suivre la methode de "laisser faire", sans structure.

Le concept d'ordre se manifeste dans la société française aussi. Ils croient que chaque personne est une partie d'une grande équipe. L'équipe peut fonctionner bien seulement quand tout le monde exécute son rôle. Les Français trouvent très désagréable un individu qui se préoccupe de ses propre buts sans respecter les autres et le but commun. Par conséquent les réponses françaises sur le mot "individualisme" sont pour la plupart négatives. Pour eux, l'individualisme est un defaut. Pour nous, l'individualisme est une qualitÈ qui devrait être encouragée. La différence entre les deux résulte de la différence dans l'interprétation du mot "individualisme" en anglais et en français. Si nous utilisons la définition française, l'individualisme ne serait plus une qualité pour nous. Cependant ce n'est pas un defaut sérieux. Par exemple, aux E.U., on trouve des gens très riches, comme Bill Gates, qui ont construit leurs richesses par écraser les autres. Mais ils sont respectés (et détestés) pour être les hommes d'affaires très adroits.

La conviction dans la notion d'ordre est réflechie dans la vue française de l'autorité et de la police. Personne du coté américain n'invoque le concept d'ordre dans leurs réponses, mais l'ordre apparait souvent du coté français. Peut-être les étudiants français grandissent sous un système assez rigide dans la famille et à l'école, donc ils s'attendent à la même chose dans leurs vies. Mais pour les étudiants américains, ils ont l'habitude d'avoir plus d'improvisations dans leurs vies et ils ont tendance à désirer cette flexibilité.

Les étudiants français et américains, nous avons grandi sous deux systèmes différents, mais nous nous trouvons très sympas, en évidence des échanges sur le web et sur la vidéoconférence. J'aime avoir des occasions d'explorer une culture intéressante et de connaitre beaucoup de jeunes agréables.

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