Charles - 04:29pm Nov 6, 2005 (#1 of 25)

On remarque que parmis les étudiants américains certains dénoncent les personnes qui trichent alors qu'en France, la délation est très mal vu et on remarque même que certains élèves avouent être eux-même des tricheurs. Est-ce que le fait de tricher pour un examens est-il si tabou aux Etats-Unis? Est-ce que aucun d'entre-vous a déjà triché à un examen?


Rebecca - 04:43pm Nov 7, 2005 (#2 of 25)

I would say that a lot of MIT students take their studies very seriously and view cheating on a test something you just shouldn't do. On the other hand, when it comes to doing psets we do they together and often if we are short on time will end up copying some problems that we didn't have time to get to.

One of my friends from Maine has a totally different view on cheating because of all the people in his high school he was one of the few who was going off to college. Most everyone else was going to be a lobster fisherman and therefore, don't need to know things like algebra and calculus and how to interpret literature and so cheating was something that everyone did. My friend from Maine let everyone cheat off of him because he agreed with them that they didn't really need to know that stuff.

I would say most everyone has cheated but just not necessarily on an exam. Personally I feel that cheating on an exam should never happen.


Kyungmin - 05:27pm Nov 7, 2005 (#3 of 25)

It was very interesting to see that only students at MIT responded that they would tell the teacher/proctor and only some French students responded that they would cheat themselves. I personally have never cheated on an exam and think that there is not really any good way to cheat on a test at MIT, especially in mathematics courses (I'm a math major). Isn't it the same for Ecole Polytechnique? Also, there were some references to facial expressions such as wink and smile among the responses of French students but one cannot find those from the responses of MIT students.


Silvia - 11:36pm Nov 7, 2005 (#4 of 25)

I also found it interesting that no one on the French side would tell the teacher about the student that cheated. I personally have never denounced anyone, even though I have seen students cheating. I definetly think its wrong and was very annoyed by it but didn't say anything during the test because it would disturb everyone's concentration and I didn't tell the teacher after the test because then I would have no proof. Do you have a similar reason for not telling or are you just worried that the other students would think of you as a traitor?


Chisoanya - 01:53am Nov 8, 2005 (#5 of 25)

I thought that it was very funny in the French student's responses when they said they would wink or even smile at the person who's cheating. I was wondering what context this should be interpreted as? Would you be smiling and winking because you know the person is doing wrong and you want to let them know that you see them? or would you be smiling and winking because deep down you support what they're doing?


Pierre - 09:05am Nov 8, 2005 (#6 of 25)

Il est effectivement très intéressant de comparer les réponses des étudiants américains sur ce sujet. Lors d'un examen à l'Ecole Polytechnique, par exemple, peu de gens se sentent offusqués de voir un autre élève tricher car ce n'est pas leur problème et ils n'ont pas l'impression que cela leur porte préjudice. Le fait que certains d'entre nous lui sourient ou lui font un clin d'oeil, témoigne, à mon avis, du fait que la tricherie peut être perçue comme un jeu, un défi.

En France, dénoncer un de ses camarades pour tricherie ou n'importe quelle autre injustice est très mal jugée, de même que cacher sa feuille pour empêcher quelqu'un de tricher, surtout au collège ou au lycée. Cette attitude donne à celui qui l'adopte une image de "petit chouchou du professeur", un peu comme Hermione dans Harry Potter. Comment serait considérée une telle attitude aux Etats-Unis ?


Emmanuel - 09:07am Nov 8, 2005 (#7 of 25)

Je me rends compte que les etudiants americains senblent plus concernes que les francais par ce probleme. cela vous tient plus a coeur donc, et cela ne ma jamais pose probleme de voir quelqu un tricher dans la mesure ou cela ne me regarde pas, chacun est libre de faire comme il lentend et de prendre les risques qu il veut. La raison principale est que, bien souvent en france, il est relativement courant que les gens trichent pour des examens sans grande importance, type controle continu, mais c est beaucoup beaucoup plus rare pour des examens de grande importance - concours, baccalaureat,etc...- ou le risque est tres grand et les sactions de tailles. Voila pourquoi l idee de triche nous semble mois grave. Quelle est la sanction pour une triche a un examen important aux USA ? En france quelqu un pris a tricher au baccalaureat peut etre condamne a 5 ans dinterdiction de passer tout examen, ce qui n est pas negligeable, et ca arrive donc assez rarement que quelqu un prenne ce risque


Flavien - 09:11am Nov 8, 2005 (#8 of 25)

Il clair que la difference principale a ce sujet reside dans le fait que si la plupart des etudiants, americains comme francais, semblent etre irrites et trahis par le fait qu'un de leur camarade triche, seuls les americains franchissent le pas de la delation, alors que les francais se contentent de montrer leur desaprobation et finissent leur travail.

Il ne faut pas voir ici une sympathie ou une indiference typiquement francaise pour les tricheurs, mais plutot la manifestation de la reticense envers la delation en general qui s'inscrit dans l'inconscient collectif francais.

En effet, la periode de la seconde guerre mondiale a fourni de nombreux exemples de delations aux consequences tragiques: lors de l'occupation du sol francais par les allemands, de nombreux francais, appeles alors "collabos", desireux de se faire bien voir de l'occupant allemand, n'ont pas hesite a denoncer leurs voisins juifs, resistants, ou qui simplement ne manifestaient pas assez d'enthousiasme pour le nouveau gouvernement allemand. Evidemment, des la fin de l'occupation, ces delateurs furent traques et symboliserent les pires atrocites de cette periode noire de l'histoire francaise.

Il n'est alors pas etonant de nos jours que la delation soit vue d'un tres mauvais oeil en france, dans la mesure ou dans l'inconscient collectif elle est synonyme d'un pacte avec l'ennemi, dans le but son propre salut personnel et aux depends de ses semblables.

En essayant de faire abstraction de ce contexte, je peux arriver a comprendre que certains soient tentes de denoncer les tricheurs. Toutefois pensez-vous que le faire de maniere anonyme comme certains etudiants du mit l'ont proprose soit une maniere digne de le faire?


Felix - 09:20am Nov 8, 2005 (#9 of 25)

Sourire en voyant quelqu'un tricher ne releve pas de la mechancete. Souvent les personnes qui trichent ne sont pas tres a l'aise devant leur examen et leur adresser un sourire indique seulement que vous savez ce qu'elles font, et surtout que cela vous laisse indifferent. En effet tricher c'est reconnaitre que l'on n'arrive pas a s'en sortir tout seul.

Par ailleurs j'ai personnelement ete tres enerve en voyant des gens tricher. Il ne m'est jamais passe par la tete de les denoncer : on est capable de regler ce genre de petits soucis entre nous, et denoncer n'est pas une chose tres belle. Mais j'ai compris quelque chose lorsque je travaillais dur pour passer le concours d'entree a l'Ecole Polytechnique. Les sujets etaient longs et compliques, une personne reduite a tricher parce qu'elle ne savait pas comment resoudre l'exercice passait plus de temps a chercher la solution en trichant qu'a reflechir, et finalement reussissait moins bien l'examen. Une personne qui triche est une personne qui est moins forte que vous, en general et surtout dans les etudes superieures. Alors pourquoi s'occuper de quelqu'un qui triche ? De toutes facons il sera moins bon que vous.


Gilles - 09:24am Nov 8, 2005 (#10 of 25)

Les réponses sont assez différentes des deux cotés et vos réflexions et interrogations montrent bien que l'on raisonne différement sur ce point. Lorsque j'étais à la Fac (avant de venir à l'X) j'aidais mes amis pendant les examens en leur donnant mes brouillons, car ils étaient trop juste et que le but pour eux étaient seulement de passer à l'année supérieure en ayant 10. Cela ne m'a jamais poser de problèmes moraux même si je conseillais à mes potes de travailler. Quand je vois quelqu'un tricher, je souris car je trouve ça dommage et stupide pour lui et je sais qu'il aura le retour de baton à un moment donné. Le problème de la dénonciation peut se poser dans un concours où le nombre de places est limité mais pas lorsque ça gêne uniquement le prof. Comment se passent vos notations? Il y a un nombre max de personnes qui peuvent passer en année supérieure? Ou suffit-il d''avoir la moyenne?


Yang - 09:32am Nov 8, 2005 (#11 of 25)

Tricherie est toujours pas très juste. Mais le dénoncement peut être considéré pire. Il peut être interpreté comme un comportement qui nuit l'intérêt des autres pour le sien. Nous somme plustôt gentils que cruels.


Francois - 09:34am Nov 8, 2005 (#12 of 25)

Emmanuel a tres bien explique comment la plupart des francais raisonnent avec la triche et, en fait, notre facon de faire peut apparaitre paradoxale : on triche pour ce qu'il y a de peu important et on ne triche pas pour ce qui est important (je caricature un peu mais l'idee est la). Neanmoins je pense qu'un autre phenomeme intervient : la motivation des etudiants. A l'Ecole Polytechnique, beaucoup d'eleves se preoccupent juste de valider les matieres sans chercher a obtenir d'excellentes notes. Il est donc dur de se motiver pour travailler et il arrive bien souvent de n'avoir fait que des revisions imcompletes le jour de l'examen. La tentation de tricher est alors plus grande, d'autant plus qu'on ne risque pas grand chose. Cependant, avant d'arriver a l'Ecole Polytechnique, les eleves francais ont fait deux ou trois ans d'etudes intensives ou il faut beaucoup travailler et bien preparer les concours si on veut avoir l'ecole qui nous plait. Tant et si bien que les eleves ont souvent fait des revisions tres serieuses avant le jour des concours : si on n' arrive pas a traiter le sujet c'est que c'est trop dur pour nous et tricher n'avancerait pas a grand chose. Et la peur de la sanction est aussi tres grande, comme le rappelait Emmanuel.


Octavian - 09:35am Nov 8, 2005 (#13 of 25)

I think there is a great difference between denouncing a jew in WWII and denouncing a student who is cheating on an exam. Jews were innocent people and the treatment they received was immoral (to say the least).

However, the punishment of a student who is copying is not immoral. I think it is unacceptable to tolarate cheating. If an exam is important, then people should take action when they see somebody attempting to cheat. If an exam is not important, why do people cheat in the first place?

I studied for one year in Romania before transfering here. Cheating on exams is out of control in Romania (and most professors are aware of it and tolerate it). It is so bad that a diploma from that university does not mean as much as it should because an employer (for example) does not know if an alumnus has learned a lot of thinks or he just cheated on most examans.

Exams are meant to measure the knowledge of students. If a student is cheating on the exam, he is not just teacing the teacher. He is cheating all other students and he affects the image of the whole university.

In most discussions in the forums so far, you (the French students) have advocated for social justice, yet you inexplicably tolerate being cheated ...


Gerardo - 02:18am Nov 10, 2005 (#14 of 25)

In my last two years at MIT, I've seen dozens of people, (if not more) cheat on exams and I've never done anything about it. I know that cheating is wrong and I always kick myself for not saying something about it to a teacher; but I feel BAD about kicking someone out of MIT.(because that's what would probably happen)

I don't think it's my place to judge someone else, much less do something that can ruin the rest of his/her life. What would I gain out of it?

I feel that if a person cheats on an exam, he/she is only cheating himself. What is he going to do ten years down the line when he doesn't have the skills or the knowledge to remain competetive in the real world? I think life has a way of punishing those who deserve it. Sooner or later a person who does something wrong will get what he/she deserves. I don't have to do anything, because sooner or later karma will do it for me.

What do you guys think? I know that many students on both sides of the list said they wouldn't do anything. Does anyone share my belief that people pay for their mistakes in the long run?


Viviana - 05:32am Nov 10, 2005 (#15 of 25)

It is very interesting to view both the MIT and Polytechnique responses to this subject. Before coming to MIT, I had no idea that cheating was taken so seriously. In my high school, it was almost like an extra-curricular idea, with people making up every imaginable way of cheating. Of course some got caught, but the smarter ones could always get out of it. I guess since I wasn't in an environment with all these academic honesty principles, severe views on cheating come as a shock to me. Right now, I think that cheating is something that affects the person who is doing it and if I were to see it happen in an exam (I guess this is the most severe case) I wouldn't say anything...but then I guess this means that I fall into the category of academic dishonesty for not reporting it. In response to Emmanuel, when you get caught cheating, it depends on the professor. If it's something like a problem set, then they would probably give you a warning, otherwise you can get a mark in your academic record. You can later get expulsed. This is the case also for plagiarism.


Yang - 07:01pm Nov 11, 2005 (#16 of 25)

Ici j'ai jamais vu les annoncements pour rappeler les conséquences résultant d'une tricherie d'un examen. Si l'école a oublié de souligner ce points là, c'est compréhensible que nous tolérons. Les gens qui trichent ne pouvent pas avoir la vie facile. ILs ont la peur d'être détectés, d'être dénoncés. Je préfère rater à avoir ces genres de sentiments.


Gilles - 09:41am Nov 13, 2005 (#17 of 25)

En réponse à Gerardo. Je suis d'accord avec toi et je pense que, de toute façon, la personne qui triche en subira les conséquences, pour plusieurs raisons. D'une part, le fait de ne pas maitriser une matière et de la réussir malhonnêtement signifie simplement que l'on sera bloqué dans un autre cours qui demandera ces compétences ou pire dans le monde du travail où le tricheur ne pourra plus tricher à sa guise et se trouvera con de ne pas avoir bosser au moment venu! L'important est de réussir et d'être fier de soi, sans tenir compte des autres ainsi un gars qui triche et qui aura une meilleure note que moi ne m'énervera pas, juste je ne le respectera pas! (attention, je ne parle pas de concours où le tricheur peut voler la place d'un gars meilleur et honnête)

gilles


Chisoanya - 03:41am Nov 18, 2005 (#18 of 25)

I agree with everyone, when you say that the person who cheats is only hurting themself, and thus doesn't really concern the people around him; it's something that he needs to deal with personally. However, I don't think I can agree with the long term effects of cheating that some of you have put forth. I think that if someone cheats on a test, they are putting themselves in the position of not fully understanding or even knowing about material that can come up on a future test or on a final or something. However, I don't feel that they are putting themselves at risk for a poor job if they cheat because how much stuff that we learn in classes actually apply to the jobs that we will get? My impression was that only a small percentage of material we learn in school is applicable in the real world. I could definitely be wrong though, so I would like to hear what you guys think of this.


Gerardo - 09:12pm Nov 20, 2005 (#19 of 25)

I agree with Chiso that sometimes the material learned in school isn't applicable to real world job markets. This is not true however for a profession involving the lives of other people, like medicine. If you slack off in medical school, not only will you be a bad doctor, but you'll also lose your job if you get bad recommendations and references. I think I would feel incredibly guilty if a patient died because I stupidly misdiagnosed a disease. When I go to medical school, I'm going to try and study my best. I'm not going to cheat, because I don't want my actions to hurt my patients in the future.


Rachel - 02:42am Nov 21, 2005 (#20 of 25)

I think that the main reason that students from l'EP and MIT think of cheating differently is because it has different consequences in the two schools. From what I understand from the French commentaries is that cheating only affects the person who is cheating. If he gets caught, so be it. So you smile at him or wink at him while he is cheating because it is entertaining to watch him play Russian roulette.

At MIT, cheating not only affects the person, but also the people around that person. In most classes at MIT, the grades are determined from the class average. So, if the class average is 70%, than one standard deviation up from 70% is an A, and one standard deviation down from 70% is a C. Therefore, if someone who would normally score a 30% cheats and scores 90%, he throws the class average off. Not only does he benefit, his honest, hard-working classmates suffer. I think it is this difference that leads to the differing comments.

I am not familiar enough with other American universities to know if they have the same grading system, so I do not know if this argument holds for all Americans or just MIT students. However, I do know that at University of Virginia, the students are on the honor system. They take all of their exams without a proctor, and they are even given tests to take at home. They time themselves and prohibit themselves from looking in their notes/books. My friend who attends University of Virginia despises cheaters very much. She has gotten a student kicked out of the university by reporting him for cheating and has been rewarded for it by both administrators and students!

Does cheating in French schools really not affect anyone but the cheater himself?


Octavian - 10:00am Nov 21, 2005 (#21 of 25)

I think what Rachel said is interesting. Indeed, many MIT classes are graded on a curve. Generally speaking, it is in a student's best interest if the other student take bad grades.

However, this can account for cheating only in the short run. In the long run, would you like to study at a university where everybody gets A's?


Charles - 08:45am Nov 22, 2005 (#22 of 25)

En France, on retrouve egalement ce systeme de moyenne. Donc effectivement, une personne qui triche affecte tout le monde. Cependant, a un certain niveau d'etude, surtout dans le genre d'etudes que nous faisons, tricher n'apporte pas grand chose a part le risque de se faire prendre. La reussite d'un examen ne se limite pas aux connaissances que l'on peut recuperer sur un cours ou les quelques resultats que l'on peut copier rapidement. Il faut avant tout du travail et de l'application. C'est pour ca que les eleves de l'ecole en generqle trouve cela marrant et meme triste pour la personne qui triche car cela veut dire qu'elle n'a pas bosser et qu'elle va surement de planter et 'quelle est tellement desesperee qu'elle prefere essayer de tricher quite a tout perdre si elle se fait choper. Je ne pense pas que la triche affecte vraiment les autres etudiants surtout qu'elle est vraiment minoritaire.


Rebecca - 08:53am Nov 22, 2005 (#23 of 25)

Je voudrais répondre à Gerardo. En effet, je pense que les personnes qui sont amenées à tricher sont des personnes qui ne sont pas passionnées par ce qu'elles font. Elles ont juste besoin de valider un examen ou un devoir... Mais pour moi cela ne conditionne pas leur vie future, car elles ne s'engageront pas dans un domaine qui ne les intéressent pas. Quand on rentre en médecine, on s'engage pour environ huit ans d'études, il faut donc être un minimum passionné par ce qu'on fait, et tricher n'a alors aucun intérêt. Quand on est passionné par ce qu'on fait, les examens ne sont qu'une étape secondaire dans cet apprentissage. Il y a une grande différence entre apprendre pour soi et apprendre pour réussir un examen. En général, les tricheurs trichent car ils ne sont pas réellement intéressés par ce qu'ils font, ils n'ont donc pas envie d'apprendre, néanmoins, ils veulent réussir leur examen... Quelque part, nous sommes certainement partis dès le début sur une définition trop générale du mot tricher, car les cas sont vraiment différents selon le type d'examen et la situation dans laquelle celui ci s'effectue...


Gilles - 09:00am Nov 22, 2005 (#24 of 25)

Salut, je voudrais juste revenir sur ton exemple de l`université de Virginie. Je trouve cela assez choquant au premier abord car je pense que la haine de ta copine est compréhensible mais que l'action est mauvaise : pour moi c'est un problème qui se règle entre étudiants et non avec l'administration! Il est dommage de se faire la guerre entre étudiants, c'est la solidarité qui doit primer, et dans certains cas comme celui-ci, on dirait chez moi que "le linge sale se lave en privé"

Gilles


Flavien - 09:02am Nov 22, 2005 (#25 of 25)

Je ne pense pas que la difference entre americains et francais au sujet de la triche pour les examens vienne du fait que, a l'Ecole polytechnique, le resultat d'un eleve a peu d'incidence sur les notes des autres eleves.

Tout d'abord, nous avons aussi un systeme de classement, qui est important pour certains eleves lors du choix de leur quatrieme annee, et qui par gaussianisation influe sur les notes de l'ensemble des eleves.

De plus, pour rentrer a l'Ecole Polytechnique, nous avons du passer des concours, resultat de deux ans intensifs de travail, et pour lesquels le seul resultat important est le classement. Meme dans ce cas, personnellement, je ne preterais pas attention a un etudiant qui triche, et j'aurai encore moins l'idee de le denoncer.

La principale raison est que, comme l'a tres bien dit Felix, quelqu'un qui triche est quelqu'un qui ne maitrise pas son sujet. De plus, lors d'epreuve comme les mathematiques, il est tres difficile de tricher dans la mesure ou le resultat ne se trouve en general pas dans le cours, cours que les bons eleves connaissent par coeur. Moi meme j'ai souvent aide ( en trichant) des camarades en difficultes dans la mesure ou je savais que leur niveau n'etait pas bon, ce qui n'allait donc pas trop interferer avec les notes des autres.

Enfin, personnellement, je considere que ceux qui trichent prennent leur responsabilites, mais que ce n'est pas a moi a faire la police. Le fait de denoncer quelqun n'est pas dans mes valeurs, meme si l'acte de la personne qui triche me porte prejudice indirectement.

Pour vous , la delation n'a pas l'air de choquer. Mais je voulais vous demander si vous seriez prets a agir contre vos principes profonds, dans le but de votre interet et de celui de l'ensemble de la collectivite? Je tenais aussi a vous demander si la delation etait courante aux Etats-Unis, et presente meme dans le cadre civil? La delation est-elle encouragee par les autoritees?