Oh, les beaux jours! La vie á la française continue sans un moment ennuyeux, même si elle nous rend fatigués. Heureusement, aujourd’hui nous avons eu l’opportunité de nous reposer un peu, car on avait le matin et le soir pour nous-mêmes. Mais bien sûr, cela n’a pas voulu dire qu’aujourd’hui ne serait pas spectaculaire.
On a rencontré les parents de Sophie, les de la Rivière, en face du Panthéon situé au zénith de la montagne de Sainte Geneviève. Quoique on soit monté un peu pour y arriver, nous avons appris des de la Rivière que ce n’est pas vraiment une montagne. Elle est appelée comme ça parce que c’est en fait une colline où on peut trouver un centre d’intelligence qui culmine au Panthéon. Une vieille église, le Panthéon aujourd’hui sert de temple laïque où beaucoup de grands cerveaux comme Voltaire et la seule femme là, Marie Curie, sont enterrés.
J’ai trouvé le panthéon froid, en tous les sens du mot. Avec une architecture influencée par celle de la Grèce, l’extérieur n’était plus qu’un bâtiment grand et pâle, avec aucun autre but que contenir la mort. Et à l’intérieur, le froid dominait les grandes peintures et le solitaire pendule de Foucault au centre, comme si la mort elle-même avait rendu l’intérieur si froid. La crypte, avec la même froideur, était très sombre, mais là nous avons trouvé les tombes des Grandes Hommes de la France.
Le soir, nous sommes allés voir un film (Le Tigre et la Neige) pour connaître l’expérience d’une salle de cinéma français. Les salles pour les films étaient très différentes de celles aux Etats-Unis : petites et plus intimes. Pas de pop-corn, mais ça n’a pas importé beaucoup car le film était merveilleux. Je l’ai bien aimé, surtout parce que le film ressemblait beaucoup, dans l’optimisme incessant du protagoniste, à la pièce de Samuel Beckett, Oh les Beaux Jours.