Émilie nous a donné un tour de ce quartier plus nouveau que les autres avec beaucoup de gratte-ciels et j’ai trouvé intéressante la façon dont les Français préservent bien le planning de la ville. On voit la Grande Arche sur une colline et après, l’Arc de Triomphe, puis le plus petit Arc de Triomphe sur la place du Carrousel et finalement, le Louvre. C’est à dire qu’il y a toujours cette conscience du classicisme et de l’Antiquité auxquels les oeuvres font référence.
Une loi pour ceux qui voudraient bâtir quelque chose à la Défense est qu’il faut aussi construire une oeuvre d’art. Alors, c’est la raison pour laquelle on peut voir une multitude de sculptures qui ajoutent de la jeunesse et de la couleur à la scène du spectacle « Défense ». J’aime bien le « Stabile » d’Alexander Calder, un exemple du décor, parce qu’il me donne des souvenirs d’animaux et en même temps, casse la stérilité grise de bâtiments autour.
Puis, nous sommes allés à la Place de la Concorde, l’endroit où le sol était rouge pendant la révolution. A ce moment-là, c’était étrange de réfléchir aux évenéments qui se sont passés au même endroit. Surtout après la guerre, à la place d’une statue comme les autres places royales, on peut voir une obélisque qui vient d’Egypte.
Finalement, dans le salon des grands formats du Louvre, j’ai appris beaucoup sur le style de néo-classicisme, dont Jacques-Louis David fait partie. Ayant beaucoup d’étudiants dans son atelier, nous voyons la progression du style plus traditionnel et fin vers quelque chose de plus chaleureux et flou. En particulier, j’ai aimé « Le serment des Horaces » avec les trois arcades au fond qui positionnent les fils, le père, et les femmes dans une pyramide.