Notre premier spectacle... le Théâtre du Soleil se trouvait
juste à l'extérieur de Paris: on a pris le métro jusqu'au château de
Vincennes, et puis un autobus. La salle, une ancienne cartoucherie,
est située à côté d'une écurie, et l'atmosphère du lieu évoque un
perpétuel mouvement; les murs étaient ornés d’images des guerres et
tensions internationales. Parfait, donc, pour un pièce avant-garde sur
les réfugiés.
Le Dernier Caravanserail est un mélange de plusieurs
histoires de personnes déracinées par la guerre ou le terrorisme. Le
spectacle était en deux parties, mais on a vu seulement la première,
qui s'appelle Le Fleuve Cruel. Le pièce communique, à travers
de brefs épisodes de leur vie, les difficultés de ces personnages, qui
incluent une couple irakien sous le Taliban, une jeune russe qui veut
échapper à la douleur économique, et deux jeunes iraniens qui fuient
une vie heureuse à cause de terroristes. Toujours on voit comment les
êtres humains sont Presque transformés en animaux.
La pièce emploie de nouvelles techniques semi-filmiques pour mieux
impressionner son public: par exemple, les mouvements des objets sur
la scène pour arriver à l'effet d'un mouvement de caméra. La première
scène, où une famille essaie de traverser un fleuve turbulent, est
aussi remarquablement bien faite, tant par sa mise en scène réaliste
que la musique dramatique et déchaînée qui l’accompagne