Après une pièce très sérieuse dans le genre commentaire politique, on
a vu l'effervescent Zazou. Plein d'énergie, cet opéra nous raconte
l'histoire d’amour entre une jeune fille bourgeoise et un type d'un
bande des Zazous pendant l'Occupation. La musique ‘swing’ des années
40 maintient une atmosphère joyeuse malgré tous les événements tristes
de la guerre.
Notre héroïne rencontre le bande de Zazous dans une station de Métro,
et ils l'invitent à un «surprise party». Elle y va (malgré son père),
elle reçoit son nouveau nom «Zazou», et elle tombe amoureuse... Mais
hélas! Elle découvre qu'elle est enceinte mais son amant doit aller
travailler en Allemagne pendant la guerre. Plusieurs mois d'attente,
et puis, Paris est libéré par les GI Américains. Zazou trouve du
confort dans les bras de Dizzy, un des soldats Américains, mais elle
reste troublée; en même temps, son amant a une liaison prolongée avec
la paysanne allemande avec laquelle il habite. Enfin, quand il rentre
en France, il trouve Zazou avec Dizzy dans le nouveau club que ses
amis ont établi. Déçu, il part encore, cette fois faire la guerre en
Indochine. La pièce conclut sombrement avec sa mort.
Notre soirée était encore plus intéressante - car c'était la dernière
fois que cet opéra apparaissait à l'Opéra-Comique, M. Savary a chanté
une chanson très drôle pour conclure. Après, on est allé diner dans un
restaurant du quartier, et on s'est amusé jusque vers 1h ou 2h du
matin!